Arrivée de Suède

Une belle voiture noire venait de se garer dans l'allée devant l'entrée principale de Poudlard. D'une marque inconnue, , elle avait quelque chose d'étrange. Elle semblait plutôt petite de l'extérieur, bien que luxueuse, mais une fois un coup d'oeil jeté à l'intérieur, elle semblait aussi spacieuses à l'arrière qu'une petite salle de jeux. Elle contenait d'ailleurs deux lits, un divan, une télévision, une radio branchée en permanence sur la RITM, la fréquence préférée des sorciers anglais, et quelques jeux vidéos moldus, ainsi qu'un ordinateur avec liaison permanente à internet. Quatre personnes venaient de sortir de la voiture. Un homme, grand, l'air distant et hautain, les cheveux et les yeux gris, avait au bras une femme d'un âge indéterminé, belle mais froide comme de la glace, ses yeux rouges regardant tout autour d'elle comme si le monde était transparent, mais enregistrant chaque détail de ce qu'elle voyait. Derrière eux, se chamaillant, deux jeunes filles. L'une semblait âgée d'environ 14 ou 15 ans, ses longs cheveux noirs lui descendant jusqu'au bas du dos, l'air désinvolte et rassurée, silencieuse. En y regardant d'un peu plus près, on pouvait voir qu'elle pointait toutes les 5 secondes, légèrement, sa superbe baguette noire dans le dos de sa petite soeur et qu'il en sortait des étincelles. Ce devait être un petit choc douloureux, étant donné que la fillette se mettait à hurler à chaque fois, enrageant devant l'air innocent de sa soeur et l'absence de réaction de ses parents. Cette fillette avait les mêmes yeux rouges que sa grande soeur et que sa mère, mais les trait beaucoup moins féminins, âgée de 9 ans, elle en semblait 7, et agissait par fois comme une fillette de 5 ans. Les Blackwood venaient directement de Suède amener leur fille, Zipporah, en réalité âgée de 11 ans seulement, au Collège. On ne pouvait pas ne pas voir dans leurs yeux à tous les quatre un mépris certain pour l'école, et celui qui aurait tendu l'oreille aurait pu entendre Zipporah ronchonner quelque chose à propos de Durmstrang et de Viktor Krum qui voulait lui montrer des trucs qu'il avait trouvé dans les couloirs de son école. Viktor et Zipporah s'entraînaient ensemble au Quidditch durant les grandes vacances. Ce point commun était un des seuls entre eux, avec leur ambition incroyable. Les idées de Zipporah ne correspondaient pas à celles de Viktor, et effrayaient même parfois le garçon.
Mark Blackwood, le père, tenait sa baguette pointée devant lui sur les quatre valises de sa fille, les menant vers la porte d'entrée.

-J'espère que quand tu reviendras, tu seras capable de faire cela toi-même, Zipporah.

La jeune fille le regarda puis leva les yeux au ciel. De toute façon, elle n'aurait pas le droit d'utiliser la magie en dehors de l'école. Ce qu'elle ferait tout de même durant ses vacances à Durmstrang qui, après tout, est aussi une école. Son père continua...

-Où est le concierge? Il n'y aurait même pas un elfe pour s'occuper de tes bagages?

Zipporah haussa les épaules. Ayant rangé sa baguette dans son sac sans fond, elle avait allumé une boule de feu dans sa main et la regardait brûler.

Dumbledore, tout de violette vêtu arriva à sa hauteur. Il eut une brève conversion avec le père de la jeune fille et lui assura qu'il pouvait s'en aller et lui laisser son enfant en toute quiétude.

Après de rapides salutations, Albus s'adressa à l'élève:

Miss Blackwood je présume ? Je vous attendais ! Journée fraiche n'est-ce pas !

Dumbledore fît signe à un elfe qui avait l'habitude de passer pratiquement toutes ses journées dans le hall de l'immense château. Ça le dégaçait des ennuyantes jérémiades des semblables.

Prenez la bagages de Miss Blackwood, lui ordonna Dumbledore dès que l'efle fût tout près de lui. Et amenez-les dans le dortoir des jeunes filles. Tout de suite.

Suivez-moi miss. Je vous amène à la salle de répartition. Le Choixpeau Magique vous y attend.

Dumbledore fit demi-tour , entra et se dirigea d'un pas sur et rapide vers la grande salle.

Au faites, rappellez-moi votre âge ? demanda le directeur.

Zipporah regarda Dumbledore, l'observant sous toutes les coutures de ses grands yeux rouges. Ses parents faisaient tout pour être agréable au directeur et s'en allèrent après avoir embrassé leur fille. Zipporah menaça une dernière fois Eïlynn de mettre le feu à ses cheveux si elle touchait a ses affaires, puis les Blackwood remontèrent en en voiture pour se diriger vers Londres, et la petite maison qu'ils avaient louée pour une semaine, avant de retourner en Suède.

Zipporah les oublia bien vite. Toujours jouant avec une petite boule de feu entre ses doigts, elle regarda l'elfe se charger de ses bagages, et écouta Dumbledore lui parler. Elle le suivit vers la Grande Salle, sachant bien ce qui l'attendait. Elle n'avait presqu'aucun doute sur la maison qui l'accueillerait, mais qui sait? Une surprise est si vite arrivée. Même certains élèves de Serdaigle ou Pouffsouffle tournent mal. Elle eut un léger sourire sur son visage trop sérieux lorsque Dumbledore lui demanda son âge.

-J'ai onze ans, professeur.

Onze ans déjà ! dit-il avec entrain sans se retourner. Le bel âge ! L'âge où l'on veut tout apprendre.

Dumbledore crû bon de raconter à la jeune demoiselle sa propre entrée au collègue à ses onzes ans. Il se lanca dans de très précis détails qui allait de la couleur de ses chausettes cette journée-là en passant par la forme de son sac en cuir qui pouvait contenir, il insista sur ce détail, plus de 30 bouquins sans que ça l'alourdisse. Un sort de légèreté, expliqua-t-il.

Le couloir menant aux grandes portes de la salle de répartition devait paraitre bien long à la jeune fille. Albus ne cessa d'y aller avec un : "J'étais si fébrile cette journée-là " ou encore un "je n'avais presque pas fermé l'oeil de la nuit ".

Albus était heureux. Heureux d'avoir un oreille attentive !

Nous y sommes presque dit-il à mi-chemin. Cela doit vous paraitre absurbe que j'ai été jeune moi aussi tout comme vous! Vous savez que j'ai eu un long entretien avec avec votre père l'an passé à propos de votre arrivée ici ?

Zipporah écouta toute l'histoire que lui racontait Dumbledore, sans l'interrompre. Peu lui importait la couleur de ses chaussettes, mais elle savait déjà que commencer l'année par déplaire au directeur n'était sans doute pas la bonne façon de se faire bien voir. Elle avait l'intention de ne pas se créer trop de problèmes... La question de Dumbledore sur la conversation qu'il avait eu avec son père la fit sursauter. Non, elle l'ignorait. Est-ce que son père aurait prit le risque, lui, ancien Mangemort, de discuter avec Albus Dumbledore? Non, ça ne lui ressemblait pas. Il était bien trop prudent...

-N... non, je l'ignorais.

La voix de la fille tremblait légèrement, mais elle pris soin de frissonner, pour faire comprendre à Dumbledore que ce n'était du qu'au froid.

Dumbledore stoppa net sans se demander si la jeune fille qui la suivait de près était pour lui rentrer dedans.

Votre père veut pour vous le meilleur des avenirs et il est prêt à beaucoup de sacrifice pour que vous ayez accès à ce qu'il y a de mieux ! Il voit grand !
Nous avons communiqué à deux reprises à ce sujet, précise Dumbledore. Votre père aurait bien aimé que vous fassiez votre entrée ici l'an dernier mais j'ai refusé. Vous étiez trop jeune . Dumbledore hésita puis dit lentement ; Pas prête ....

Il la regarda intensément.

IL a beaucoup insisté ! Mais je n'ai pas céde. Vous ne devez pas le decevoir. Cette année, vous allez apprendre énormément ici, nos professeurs sont des plus compétents.

Albus sortit de sa poche une très vieille montre et constata que le temps avait filé.

Ne nous attardons pas d'avantage, coupa Albus, le Choixpeau nous attend.

Dumbledore se retourna et accéléra le pas.

Zipporah eut juste le temps d'éteindre le feu qui brûlait encore dans sa main avant de rentrer en collision avec Dumbledore qui s'était brusquement arrêté devant elle. Tout ce que le directeur disait sur son père ne l'étonnait pas. C'était surtout sa mère et elle qui avaient insisté pour qu'elle fasse ses études à Durmstrang et non à Poudlard.
Elle ne répondit rien au directeur, mais se dépêcha de le suivre lorsqu'il se dirigea vers la grande salle.

Albus la sentait méfiante mais ne le laissa pas paraitre et conserva un attitude désinvolte.

Les deux étaient arrivé. Dumbledore poussa l'imposante porte et avança d'un pas certain dans la salle qui était remplie de jeunes gens. C'était la cacophonie ! Il y avait au moins une centaine de personne qui étaient soit debout soit assise. Toutes semblaient si absorbées par leurs conversations que personne ne fit attention ni à Dumbledore ni à la jeune fille.

Ayant aperçu une chaise de libre, il lui dit;
Vous voyez cette chaise ? Assoyez-vous . D'ici quelques minutes, je réclamerai le silence et la cérémonie débutera.

Vous avez des questions ?

Zipporah s'assit sur la chaise qu'on lui avait désignée.

-Non, je n'ai pas de questions.

Elle n'avait pas l'air inquiète au sujet de la cérémonie, ni excitée. Juste... Neutre...
(suite chez le choixpeau, donc...)

Pas de question ? Bon, alors, je vous laisse ici mademoiselle, dit-il. Nous nous reverrons très bientôt !

J'ai oublié des notes dans mon bureau, je vais les chercher et je reviendrai pour assister à votre répartition.

Albus la salua par un léger hochement de la tête et fila à toute vitesse hors de la salle.

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J'ai quitté la salle.